Ricky Warwick est un homme aux mille vies. Sa dernière en date, elle se passe essentiellement en Californie. Avec ce nouveau projet initié il y a déjà 10 ans. Et qui rappelle que le hard rock, à l’origine c’est de l’énergie, du fun et de la grosse guitare. Et des chansons qu’on peut reprendre à tue-tête au bout d’un combo couplet/refrain, même sans rien comprendre aux paroles.
Bref, que le rock, c’est bigger than life.
Et ça, Black Star Riders le fait admirablement sur Wrong side of paradise. Avec des soli de guitare « comme au bon vieux temps », une section rythmique au cordeau, un chanteur à la voix légèrement émaciée. Et des waa-waa en choeurs.
Bref, rien de nouveau. Mais depuis quand y’a-t-il eu quelque chose de nouveau dans le hard rock, finalement ? En revanche, chaque note, chaque accord suinte la sincérité. La révérence aux dieux du rock. L’envie de faire bouger le public. L’envie de créer un moment de partage. Avec aussi cet harmonica qui plane de ci, de là (Hustle), revenir aux sources du genre. Au rock ? Non. Carrément au blues. Mais au blues version potards à fond.
Chose amusante : le musicien nord-irlandais sonne plus américain que les yankees. Il a totalement adopté le California Way of life. Et potassé depuis bientôt 40 ans tout ce qui se fait de mieux dans le rock à grosses guitares. Et puis, quand on a fait « ses études » en jouant ou chantant pour Stiff Little Fingers, New Model Army et même les légendaires Thin Lizzy, c’est qu’on est totalement habité par le rock. Et par le roll. Amen.
Le site officiel du groupe ici
Ricky Warwick sur Myskeuds, à retrouver là
Comment on “Black Star Riders – Wrong side of paradise (hard rock)”