La production de Paul Young s’est ralentie, depuis les grands succès des années 80. Ainsi, Behind the lens sort 7 ans après son dernier album, Good thing. Mais à l’écoute d’Angel, qui ouvre l’album sur ce « ouuuuuh » comme pour que l’artiste se rassure sur l’état de sa voix, on comprend. On comprend que Paul Young a choisi de privilégier la qualité à la quantité.
Toujours aussi pop, toujours un peu plus rock, Paul Young sert sur Behind the lens 11 chansons très bien écrites et composées. Et parfaitement arrangées. Surtout, 11 chansons qui mettent encore et toujours en valeur l’une des voix les plus représentatives de cette brit soul qui a cartonné dans la deuxième partie des 80s. Mais c’est bien là la réussite de ce nouvel album. Il n’y a ni nostalgie, ni volonté de faire «comme à l’époque », alors que nombre de jeunes artistes se revendiquent de la période.
Paul Young avance sur un chemin qu’il se sera tracé tout seul depuis No Parlez (1983). Soient 40 ans d’une carrière impeccable en tous points, sur un plan artistique. Charmeur (When the stars go blue), entre blues et soul (If dreams had wheels), Paul Young connait son métier. On sent à chaque intonation l’envie de partager ces nouvelles chansons avec son public. L’usage d’un orgue sur plusieurs morceaux y apporte une profondeur de son qui rend ce disque encore plus beau.
Et de se rappeler les grands tubes de l’époque, à côté desquels les 11 chansons de Behind the lens n’ont absolument pas à rougir !
Le site officiel de Paul Young
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