Le chanteur britannique signe son seulement 4e album depuis le superbe Separated by the Sea (2007). C’est là le seul reproche qu’on pourra lui faire. Encore que : faut-il préférer qualité ou quantité de chansons ?
Car les chansons, ici, elles sont toutes sublimement et simplement pop. Des arrangements intemporels, des mélodies ultra faciles à retenir. Et une voix douce pour y glisser les paroles des chansons.
La fragilité est une nouvelle fois au centre de l’écoute. Un sentiment rare que d’écouter un disque dont on sent à chaque instant cette sensibilité rare. Une sensibilité pop. Mais un univers définitivement folk (The world seen through your eyes). Comme l’impression que si les Beatles ont inspiré un paquet de groupes US, c’est l’Amérique qui a inspiré Findlay Brown. Qui signe avec Not to go higher une perle comme on en entend rarement. Mais une perle sertie de magnifiques pierres précieuses que sont les autres chansons d’un disque totalement hors du temps, hors des modes. Mais qui vise plus le coeur que tout autre organe.
Comme une impression de douceur, de sécurité. Mais avec cette fragilité, on y revient, qui laisse craindre un accident soudain. Lequel survient à la fin de Raise my game. Quand le disque s’arrête. Et que le monde réel nous revient en plein face. Violent. Loin de l’univers ouaté de Findlay Brown.
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Dans un genre très proche, C Duncan