Dans la mouvance récente des albums revival 80s comme Carpenter Brut, Audiomachine peut enfin se faire connaître d’un plus grand public. Le duo californien a déjà publié nombre de disques depuis ses débuts en 2005. Souvent pour le cinéma et quelques « petits » films (Leviathan, Le Hobbit – la désolation de Smaug, etc.) mais aussi pour le simple plaisir et bonheur à partager d’albums en leur propre nom.
Exogenesis apparaît donc comme la bande son imaginaire d’un film. Et la force de cet album est que chacun peut s’imaginer son film. Grande fresque de science fiction mêlée d’égyptologie (Intersections of time), thriller politique futuriste (Octane Test), quête ésotérique vers ces- pays souterrains- ces- mers – lointaines- peuplées – de – légendes – ou -d’une – richesse – soudaine – qui se conquerrait – au détour – d’un chemin – de la cordillère – des Andes… (Wheel of fire).
Audiomachine nous emmène pour un voyage de 20 titres non pas autour du monde mais dans 20 mondes différents, que le duo nous laisse seul maître pour créer, imaginer, imager. Eux nous fournissent le déclic musical avec plaisir, bonheur et maîtrise.
Audiomachine est un parfait disque pour accompagner l’émotion d’un moment donné, précis, pour faire d’un petit exploit personnel qui n’intéresserait personne l’hymne d’une vie.
Exogenesis est un merveilleux voyage ailleurs. Ou plutôt vers de nombreux ailleurs.