Depuis 25 ans déjà, Son Volt se promène sur les scènes, principalement américaines. Le groupe propose avec Union un retour à une musique plus country, moins rock. C’est ce qui fait d’ailleurs la singularité de Son Volt. Ce perpétuel aller-retour entre ces deux genres, la country et le rock, qui ont façonné la musique américaine. Comme un lien évident entre Springsteen et Dylan d’un côté, Johnny Cash ou Merle Hagard, de l’autre.
Union, ce sont 13 chansons, 13 histoires racontées par Jay Farrar, le chanteur et leader, et ses compagnons. While Rome burns est un titre dylanien en plein, qui ouvre ce très bel album quand The 99 qui le suit a une approche springsteenienne. On croise sur la route brillante de Son Volt quelques autres noms comme Neil Young ou encore Tom Petty (Devil May care) ou Bob Seger. Et c’est dans cette division qu’il convient aujourd’hui d’inscrire en plein le travail de Son Volt.
Union fait typiquement partie de ces albums qui, lorsque vous les écoutez au volant, transforment immédiatement le paysage le plus insignifiant en Interstate quelque part au Texas, Arizona ou autre Etat du sud des USA.
Son Volt propose un sens mélodique assez unique. Les références citées plus haut sont surtout des inspirateurs que des sources de copiage. Car Son Volt trace sa propre route, belle, déserte, parfois mystérieuse. Et cette route, on le pressent, est encore bien longue…
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