The Killers publient leur déjà sixième album. Et s’ils ont obtenu un immédiat succès avec Hot Fuss (2004, tout de même), la suite de leur carrière, du moins côté Europe de l’Atlantique, n’a pas forcément eu le même succès.
Espérons qu’Imploding the mirage leur permettra de revenir sur le devant de la scène, là où les avaient conduits les imparables singles Somebody told me ou Mr Brightside.
A l’écoute de l’album, la question pourrait être « vite répondue » comme dirait l’autre. Parce que dès l’introductif My own soul’s Warning. Où l’on retrouve tout ce qui fait le charme du groupe originaire de Las Vegas : une rythmique bien en avant, des mélodies balancées par des claviers vintage et la voix du leader, Brandon Flowers.
Profitant d’un regain d’intérêt pour les 80s, The Killers entendent profiter de Imploding the mirage pour rappeler qu’ils sont parmi les premiers à avoir anticipé cette vague rétro. Et si l’on devait les comparer à un groupe de l’époque, ce serait très certainement OMD (Orchestral Manoeuvres in the Dark), avec qui ils partagent un même goût d’une new wave qui n’oublie pas sa dimension la plus rock et la plus dansante, et surtout un sens inné de la mélodie et des arrangements.
Ecouter Imploding the mirage, c’est faire un voyage dans un temps parallèle où les 80s auraient continué jusqu’à aujourd’hui avec toute leur folie musicale (Caution, rappelant pour sa part Ah-A).
Jouissif, c’est finalement le mot qui synthétise le mieux l’écoute de ce nouvel album des Killers.