3 morceaux, le plus court aux alentours des 7mn, le plus long fait près d’une demi heure. Clairement, on n’est pas ici dans le format pop. Mais tant le nom du groupe que le titre de l’album donnent un indice quant à la proposition artistique : psyché à fond, comme si The Mars Volta venaient de se reformer pour jammer sur un 33tours issu d’une session entre Franck Zappa et Miles Davis découvrant les prémices du heavy metal (ces arpèges sur Diamond Dust…).
Le groupe australien n’en est pas à son premier essai, oeuvrant dans le style space/psyché depuis quelques années déjà, puisque c’est là son 10e album depuis 2013 !!!
Sa musique part dans tous les sens comme un feu d’artifice pour nos oreilles. Instruments, production, liberté d’exécution, tout rappelle ici Miles et Zappa, cités un peu plus haut. On sent autant de maîtrise technique dans l’interprétation que d’absolue liberté dans l’enregistrement.
Mais loin d’être un truc tout foutraque, on sent une cohérence dans les trois titres qui composent ce Not from 1969. On sent surtout un amour de la musique, de la puissance, du potard à fond. Mais avant tout un amour éperdu de la liberté.
Dans un genre proche
http://myskeuds.eu/index.php/2022/06/17/church-of-the-cosmic-skull-there-is-no-time-rock-alternatif/