Déjà 8 ans depuis la sortie de After the disco, le deuxième album du duo Danger Mouse / James Mercer (The Shins), et troisième album, au total.
Que dire ? Que dire ? Ben, comme sur les deux premiers albums, c’est bon, c’est même très bon. Broken Bells réussit une nouvelle fois à proposer une musique planante (Into the blue), inclassable dans une époque précise (les nappes 70s, presque floydiennes de We’re not in orbit yet).
Une musique… automnale. Ayant écouté le disque il y a quelques jours une première fois, alors qu’un véritable été indien s’abattait sur la France, je n’avais pas plus accroché que cela. Mais par le temps brumeux – au moment d’écrire ces lignes – Into the blue prend une forme et une force nouvelles.
Tout ici appelle à la douceur cotonneuse. Au spleen. A la tasse d’earl grey bue lentement devant la fenêtre. A une forme de magie aussi. Par la production de Danger Mouse, bien sûr. Mais surtout par le talent et la complicité du duo.
Musique impressionniste (Invisible exit), le travail de Broken Bells est une oasis de calme et de légèreté dans sa forme. En n’oubliant pas le fond et la poésie des mots. Par moments, l’ombre du duo McCartney Lennon viendra aussi planer, de façon fugace.
Une nouvelle fois, Broken Bells signe un album doux, mélancolique et beau. Une réussite de plus.
Le site officiel du groupe ici
Broken Bells figurait dans les meilleurs albums Myskeuds des années 2010 !