The Lords Of Altamont. Que dire de plus sur ce groupe américain que ce que nous avions déjà écrit sur la chronique de leur précédent album ? En gros (la chronique est ici), The Lords Of Altamont sont le rock. Et le rock est The Lords Of Altamont.
Depuis sa naissance (plus ou moins 1954), le rock s’est développé, a créé différentes chapelles. Et The Lords Of Altamont, eux, leur truc c’est le rock. Qu’elles qu’en soient les chapelles. Rock’n’roll, punk, garage, même combat.
On retrouve cette dévotion tout au long de l’album, qui débute par un emprunt et un hommage indirect à The Skids, avec la phrase musicale de I said Hey qui ressemble pas mal à The Saints are coming.
Y’a du « One, two, three », y’a du solo de guitare, y’a de l’harmonica, y’a des formules répétées comme autant de mantras. Y’a aussi de l’orgue, pour envelopper la fureur des Lords, pour lui apporter rondeur et chaleur. Et surtout, y’a du talent. Un talent dingue, qui fait des The Lords Of Altamont encore et toujours le meilleur groupe de rock au monde. Le groupe dont le sang est rock. Dont l’âme est rock. Dont la musique est rock.
Mais il y a un domaine dans lequel les Lords sont une exception. Pour nombre d’artistes, l’arc de réussite artistique est aux alentours des 20 ans (prenez les Stones : on retient bien plus les morceaux de leurs 20 premières années que les suivants. Prenez Metallica, U2, c’est un peu pareil). Mais chez les Lords, que nenni. Des pavés incendiaires comme Ivory ou 7th day, ils en balançaient dès leurs débuts. Et ceux-ci n’ont rien à leur envier.
Au nom des amoureux du rock, merci My Lords. Of Altamont.
