The Answer poursuit son bonhomme de chemin, empruntant depuis plus de 15 ans maintenant les routes tortueuses du hard rock Sur ce 7e album, le groupe affirme une nouvelle fois son propos via un un hard rock bluesy et passionné. La chanson titre, qui ouvre l’album, nous emmène dans une jam improbable où Robert Plant, à coups de « baby » ou de « that’s alright » fricoterait avec Tony Iommi tentant de jouer du ACDC, avec un son Black Sab’. Ca donne déjà une idée de la suite.
Une suite, donc, qui s’apparente à un culte aux dieux du rock. Ca part dans tous les sens, mais avec une émotion qui transparait très régulièrement (California Rust laisse par exemple imaginer ce qu’aurait pu donner du Kansas joué tous potards à fond : du Kansas, mais en mieux !). Et se permet des dérapages contrôlés entre soul et gospel (sur Want you to love me).
Parce que le rock est avant tout un état d’esprit, une ouverture aux autres, The Answer s’affirme depuis ses débuts (et quelques premières parties d’ACDC) comme l’un des groupes les plus importants de la galaxie rock. Des garçons qui ne sacrifient pas à la mode, mais traces leur chemin avec une foi et un amour rares de la musique.
Et comme tout bon groupe de hard qui se respecte, il y a évidemment ze ballade. Ici c’est No Salvation, qui nous emmène en Alabama, chez Lynyrd Skynyrd. Une jolie chanson matinée de soul, de gospel et de country rock. Ce moment où l’on verse une larmichette dans son gobelet de bière plus assez fraiche. Ce moment où l’on se dit qu’il n’y a pas plus cool que d’écouter du bon rock.
Sundowners est un album intemporel. Comme le rock finalement ? Ça c’est un autre débat.
Le site officiel de The Answer
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