Il est difficile d’analyser un nouvel album de Napalm Death, tant les choses ont évolué depuis les débuts du groupe il y a déjà 37 ans ! Et Napalm Death aussi, a évolué durant ces quasi 4 décennies. Et la sortie de leur 17e album (si mes comptes sont bons !). Et ici, parler de Coded smears… ne sera pas tant une chronique de l’album en soi que d’un hommage au talent brut (et brutal) et à l’opiniâtreté de la bande à Barney. Un hommage aussi à une carrière bâtie sur un style plus que particulier, sans la moindre concession artistique, et qui permet néanmoins au groupe de toujours être présent, légende vivante du metal extrême, cathédrale pour les tenants d’un jusqu’au-boutisme musical. Et tout simplement pas une chronique, car ce double album est un condensé de chansons et de live retraçant une période de 12 ans (2004-2016).
Qui a vu un jour Napalm Death sur scène sait ce qu’est l’engagement du groupe. Qui a écouté un de leurs albums sait à quel point leur musique est bien plus technique qu’elle n’y paraît pour l’oreille profane.
Coded Smears prolonge la période entamée voilà une grosse douzaine d’années par Napalm Death, celle d’une mise en relief de leur musique, une touche « progressive » qui doit les faire entrer un peu plus au panthéon du metal.