Har Mar Superstar, c’est l’histoire d’un mec qui fait marrer tout le monde par sa dégaine et son look improbables. Genre de cousin un peu redneck des Blues Brothers ou cousin américain de notre Philippe Katerine national. Oui, quand on le voit, on se marre. Et puis, comme il est un chanteur, vient le moment où il chante. Et là, on ne rigole plus du tout : c’est de la soul 70s remise au goût du jour, des chansons inédites de son cru, bien évidemment. Et du très très très très bon. Sur Roseville, on retrouve autant la Motown que les groupes rock de l’époque (Chicago en tête).
Ne nous y trompons pas, des chansons comme Where we began renvoient un Bruno Mars à ses tendres études. Un Another century chaloupe les corps les plus raides. Un Hello, Mr. Sandman augmente le taux de natalité américain en 4’56.
Har Mar Superstar joue de cette discrépance entre son physique et sa voix et sa culture de la soul music. Il signe avec Roseville l’un de ses meilleurs albums. Et pourtant, on sent qu’il n’est pas encore arrivé à la moitié de ce qu’il est capable de faire !
