Quand la pochette d’un disque d’électro te fait penser à un disque de Southern metal, ben tu écoutes, un peu « sur la confiance du truc ». Et tu entres dans un univers malsain, electro/EBM/ indus qui n’est pas sans rappeler Ministry, les guitares en moins, ou Skinny Poppy.
Alors tu écoutes, et tu te laisses facilement embarquer par un double album bourré d’EBM bien glauque comme il faut, dansante et agressive (le bien nommé Acts of agression).
Hocico fait particulièrement fort – et peut-être aussi un peu superstitieux, pour ce 13e album en 2 disques. Comme un condensé de ce que le groupe mexicain a pu proposer depuis déjà 25 ans.
Pour une soirée gothique, Hocico a tout du groupe qu’il faut avoir dans sa besace : il y a tant de bonnes chansons sur HyperViolent (et qui ne sont pas forcément toutes violentes, encore que Backstabbers, ah Backstabbers, pure agression que n’aurait pas renié Atari Teenage Riot !) que le DJ, il peut profiter au lieu de rester mixer !
Parce que oui, pour qui aime l’EBM et le gothique, tout est ici réuni : musique électro et martiale, chant méchant, choeurs fantomatiques (Un sepulcro sin cadaver).
Petits intermèdes idéaux : d’abord tipicalmente mexicano : une version mariachi de Odio bajo el alma, moment de douceur et de fraîcheur. Puis un remix de Dog Eat Dog d’ACDC franchement réussi, mais trèèèèès loin de l’original.
Dans un genre proche
http://myskeuds.eu/index.php/2021/01/22/frontline-assembly-mechanical-soul-indus/