On ne dira jamais assez l’influence qu’a pu avoir Black Sabbath sur le metal, et le rock de manière plus générale. Une influence qui est aussi importante que les Beatles, et peut-être même supérieure à celle des Stones.
Lid Greyhound, groupe du Grand Ouest, est l’un des derniers rejetons du Sab’. Mais aussi du grunge. Et du stoner. Genre dont leur rock psychédélique se rapproche le plus. Et ce duo guitare-chant / batterie de boucler à sa façon la boucle pour revenir aux sources d’un psychédélisme un peu sombre. Donc, à Black Sabbath.
Du fuzz dans tous les sens, un son râpeux, un emprunt à tout ce que le rock a pu produire de plus roots. Voilà la recette Lid Greyhound. Ne manquerait plus que la voix habitée du père Ozzy…
Sens mélodique certain, influences qui vont au-delà du Sab’, jusque vers The Doors (I preferred the foam), Lid Greyhound propose un premier album qui donne envie. Envie de quoi ? De l’écouter, déjà. De le réécouter, ensuite. Et ça c’est évidemment encore mieux. Mais aussi de lui trouver un paquet de petits défauts inhérents à un premier album. Qui finalement lui donnent son charme. Et feraient presque d’un chroniqueur musical un commentateur sportif. En mode « on tient là un gros potentiel. Un diamant pas encore totalement poli. »
Avant de se dire, à l’écoute d’un Some old show habité… mais pourquoi polir ce groupe ? Au contraire, c’est ce côté brut de décoffrage sur le son, qui habite des chansons très mélodieuses et bigrement arrangées, qui fait tout son charme.
On pourrait en dire encore plus de ce premier album. Mais, égoïstement, on préfère ici économiser nos maux… Pour aller écouter encore The Foam.
Le BandCamp du groupe ici
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