Si t’es un artiste australien et que t’as pas fait une intro à la ACDC, t’as raté ta carrière. Bonne nouvelle, The Casanovas sont de retour, et balancent dès The devil in me un riff à la Angus Young. Un boogie rock qui dépote sec. Du sûr, du solide, du tout bon.
Backseat rythms, c’est surtout un condensé de dix chansons qui balancent un vrai bon hard rock. Reprenant certains gimmicks 80s, piochant autant sur le versant bluesy d’un ACDC que sur celui, plus lover, d’un Whitesnake, d’un Foreigner (The Lover) ou d’un Journey. Et quand ont voit l’intemporalité d’un Urgent ou d’un Don’t stop believin’, on se dit que The Casanovas n’ont pas tort.
Album franc et sincère, Backseat Rythms a pour principale qualité de nous rappeler que le rock c’est ça ! Des guitares tranchantes, une rythmique groovy. Une voix légèrement éraillée. Et des textes qui n’appellent en aucun cas à une forme ou une autre de violente. Mais surtout, au final, juste une musique qui provoque du plaisir, et ce sentiment, sur l’un ou l’autre solo, de se sentir plus forts que la vie elle-même.
Et qui nous rend, non pas violents, on l’a déjà écrit, mais « physiquement enthousiastes », avec l’envie de taper dans des caisses, de headbanger comme des malades, de battre le rythme avec notre gobelet de bière un peu trop tiède. Bref, de vivre.
Le site officiel des Casanovas ici
Et le groupe avait déjà eu les honneurs de Myskeuds