Que ce soit le nom ou le titre de l’album, on a comme l’impression que le guitariste du groupe punk NOFX, Eric Melvin, se prend pour le Sherminator. Souvenez-vous, ce personnage parmi les plus loufoques de la saga American Pie…
Mais dès les premières secondes, on comprend mieux le thème : un indus dansant et agressif, qui lorgne clairement du côté du Terminator. Ou plutôt de Ministry. L’urgence punk revisitée par force machines, c’est clairement vers Al Jourgensen qu’il faut regarder. Dès American Errorist, qui ouvre l’album, on comprend qu’on a à faire à une musique totalement punk dans l’esprit. Et totalement industrielle sur la forme. Une agression pour qui aime aller écouter David Guetta en boite de nuit. Mais du miel pour les oreilles qui s’impatientent d’un successeur à Moral Hygiene, publié en 2021. Spoil : Hopiumforthemasses, le successeur, est attendu pour 2024…
Mais revenons à Melvinator, qui nous propose une musique industrielle totalement barrée vers les 90s. On se croirait parfois en pleine BO de Matrix ! (Suits & Ladders). Et plein de détails nous font dire qu’Eric Melvin a choisi de se faire plaisir. Loin de succomber à des effets de la mode 2023, il a eu envie de se taper un bon délire régressif, et de montrer un visage musical différent de celui de son groupe habituel.
Gageons qu’avec une telle proximité avec la musique de Ministry, tout en poursuivant sa propre voix, Eric Melvin va bientôt avoir un coup de fil d’Al Jourgensen, histoire de monter un groupe ensemble… ce qui serait encore plus salutaire que ce déjà incontournable album indus metal.
Pour en savoir plus sur Melvinator
Et pour rappel, le dernier Ministry en date ici