Blue dreams débute cet album, comme une pépite 50s revisitée sous une aura new wave. Et la suite confirmera la deuxième tendance : nous voici ici en plein revival synthwave. Mais là où nombre d’artistes actuelles « singent » les musiques de série B 80s, Oliver Marson propose un disque qui crée un parfait pont temporel entre ces années d’or et la période actuelle.
Ce deuxième album est à écouter en lumière noire. On y sent les influences de David Bowie ou David Byrne (Tokyo), tant sur le timbre de voix, parfois, que les intonations, aussi. Sans oublier de penser au côté dandy paumé d’un Baxter Dury.
Album totalement pop, architecture complètement synthétique, Oliver Marson offre un disque varié. Qui plonge parfois vers le kitsch, pour rappeler qu’il ne faut jamais tout prendre au sérieux. Comme sur Death of a pornstar, où la musique tranche avec le propos sérieux du parcours d’une ex-star du genre, devenue sans abri à Las Vegas.
C’est cette dualité permanente entre sérieux et faussement drôle qui fait le succès de l’album. Un soupçon de vice, une dose d’électro et un grand talent de songwriting. Et tout cela rend Why did I… totalement intemporel dès sa première écoute.
Le site officiel d’Oliver Marson
Encore de la new wave ?