The Vaccines ont su conserver depuis leurs débuts discographiques en 2011 (l’excellent What did you expect from The Vaccines ?) un rythme de publication soutenu. 13 ans plus tard, ils sortent donc leur 6e album. Qui apporte une nouvelle pierre à un ensemble qui sait toujours aussi bien mêler la pop, le rock alternatif et les ambiances radio friendly. Dès Sometimes I swear, on sent un rapprochement avec Coldplay. Mais attention, rien d’infamant ici pour The Vaccines, bien au contraire, puisqu’ils signent une chanson comme Chris Martin & co n’en sont hélas plus capables aujourd’hui. Une chanson où la pureté mélodique pop se mêle à une rythmique néo post punk dansante. Le tout apporte un côté légèrement épique à cette chanson.
De manière générale, Pick up full of pink carnations se veut une nouvelle fois un album dansant (le single Heartbreak kid, qui lorgne vers The White Lies avec beaucoup de bonheur.
Sur l’ensemble de l’album, ce sont 10 chansons au tempo suffisant pour danser, aux mélodies reconnaissables pour les siffler ou chantonner. Bref, tout ce que l’on peut attendre d’un album pop rock. Mais les dernières années nous ont prouvé que ce qui semble si évident à écrire ne le soit plus tellement à écouter.
The Vaccines nous rappellent aussi ce que fut la pop alternative dans les années 90, comme un fil rouge traversant ce très bel album. Qui saura sans la moindre mesure plaire aux fans de pop rock. La seule question demeurant : sont-ils suffisamment nombreux en 2024 ? Peut-être que la question ne se pose finalement que pour le public français. En quelques jours, les plusieurs centaines de milliers d’écoute des différentes chansons de l’album sur Spotify ont quelque chose d’éminemment rassurant.
Le site officiel du groupe ici
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