Marti Pellow, hé oui, l’ex leader de Wet Wet Wet. Il poursuit sa carrière solo et publie donc cette année ce joli et jazzy Stargazer. Le chanteur écossais y déroule, facilement, 13 titres de brit-soul (Stargazer, qui ouvre l’album, Hey you), fine, rythmée, mélodieuse. En fait, c’est un charme presque désuet qui entoure ce disque, celui de cette pop mielleuse, gorgée de cordes et de cuivres, qui a accompagné la fin des 80s, avant que les grosses guitares grunge ne lui volent la vedette.
Surtout, on sent un artiste heureux, serein, qui n’a qu’une ambition à travers ces chansons : partager. Partager ses émotions, ses mots, sa musique. Et puis, il y a les ballades qui font inévitablement penser à…. Regardez vers les mariages et les enterrements… Don’t be scared est de cette trempe : minimalisme entre guitare et cordes, voix au cordeau, autant dans le chant pur que dans le conte, ou encore Diamond.
Changement radical, quand Marti Pellow lorgne vers le rock à guitares, pas forcément loin de certains morceaux récents de ses concitoyens Gun (It’s OK).
Marti Pellow signe avec Stargazer un album à la production délicate qui offre un beau moment de sincérité et de douceur, avec toujours cette touche mélancolique et urgente qui a accompagné sa carrière, qu’elle fut en groupe, ou depuis quelques années en solo.
